Apocalypse selon Saint-Tapanur (alexandrin)
Mar 2 Juil - 18:02
Le feu nous brûlera, que nous avons nourri
Aux forges de la peur, depuis la nuit des temps.
La Bombe nous viendra comme une lourde amie,
Vomissant la fureur et consumant les champs.
J'ai vu, dans mon grenier, la poussière frémir
Aux lointains grondements d'une gueule putride,
Et, au coeur d'un brasier, mes plus beaux souvenirs
Soufflés aux hurlements de tornades fétides.
J'ai vu les yeux trop clairs d'enfants agenouillés
Priant, au sol glacé, des fées imaginaires
Avant que le tonnerre, aux flammes déchaînées,
Ne figeât leurs beautés en bustes de poussière.
Mais voici l'horizon avançant au galop
Vers mes rêves de chaume et mon terne perron.
C'est la grande moisson de nos vies de sanglots
Sous l’impassible dôme du grand champignon.
Aux forges de la peur, depuis la nuit des temps.
La Bombe nous viendra comme une lourde amie,
Vomissant la fureur et consumant les champs.
J'ai vu, dans mon grenier, la poussière frémir
Aux lointains grondements d'une gueule putride,
Et, au coeur d'un brasier, mes plus beaux souvenirs
Soufflés aux hurlements de tornades fétides.
J'ai vu les yeux trop clairs d'enfants agenouillés
Priant, au sol glacé, des fées imaginaires
Avant que le tonnerre, aux flammes déchaînées,
Ne figeât leurs beautés en bustes de poussière.
Mais voici l'horizon avançant au galop
Vers mes rêves de chaume et mon terne perron.
C'est la grande moisson de nos vies de sanglots
Sous l’impassible dôme du grand champignon.
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