Illusions ( alexandrin )
Lun 1 Juil - 7:42
Te souviens-tu d’un soir qui jamais n’exista,
Ma douce sensation d’aimer sans plus y croire ?
Reconnais-tu ce chant qui jamais ne perça
Nos heures de silence et nos âmes si noires ?
Partons vers un pays que Dieu ne créa pas,
Pour animer nos corps de lentes illusions !
Serrons sur notre coeur l’enfant que je n’ai pas
Et rendons-le plus fou que toute déraison !
Apporte-moi cette eau que l’on cherche au désert
Quand les lèvres collées implorent un pardon.
Je ne veux plus mourir, j’aime trop la misère
Et le bois qui fourmille des quatre saisons !
Regagnons la maison, la ruine qui sourit
A nous voir approcher le pied lourd et crotté !
Puis allons nous coucher sur un vieux bois pourri
Que la nuit rend plus doux, sous le ciel étoilé !
Ma douce sensation d’aimer sans plus y croire ?
Reconnais-tu ce chant qui jamais ne perça
Nos heures de silence et nos âmes si noires ?
Partons vers un pays que Dieu ne créa pas,
Pour animer nos corps de lentes illusions !
Serrons sur notre coeur l’enfant que je n’ai pas
Et rendons-le plus fou que toute déraison !
Apporte-moi cette eau que l’on cherche au désert
Quand les lèvres collées implorent un pardon.
Je ne veux plus mourir, j’aime trop la misère
Et le bois qui fourmille des quatre saisons !
Regagnons la maison, la ruine qui sourit
A nous voir approcher le pied lourd et crotté !
Puis allons nous coucher sur un vieux bois pourri
Que la nuit rend plus doux, sous le ciel étoilé !
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