Doute d'août (sonnet)
Lun 1 Juil - 7:45
Même les yeux ouverts je dors, je subodore
Mais comment le savoir, être sûr ? Je susurre,
Tout en ne disant rien je parle, je murmure.
Diable je ne sais pas qui je suis, je m’abhorre.
J’ai la bourse vide et l’?il torve, je m’adore
Sur la plaine verte qui sent bon, je m’emmure
Je finirai bien, oui, par m’avoir à l’usure.
Tôt ou tard fleurira ma tombe matamore.
Délicieux été bleu, je ferme les volets.
Vague roulant vers moi, je lance des galets
Sur ces faces de mort gisant en leur étuve
L’air fétide du soir transporte ses clameurs.
S’élancent vers mon huis des légions de tumeurs.
Je repousse du coeur le monde et son effluve.
Mais comment le savoir, être sûr ? Je susurre,
Tout en ne disant rien je parle, je murmure.
Diable je ne sais pas qui je suis, je m’abhorre.
J’ai la bourse vide et l’?il torve, je m’adore
Sur la plaine verte qui sent bon, je m’emmure
Je finirai bien, oui, par m’avoir à l’usure.
Tôt ou tard fleurira ma tombe matamore.
Délicieux été bleu, je ferme les volets.
Vague roulant vers moi, je lance des galets
Sur ces faces de mort gisant en leur étuve
L’air fétide du soir transporte ses clameurs.
S’élancent vers mon huis des légions de tumeurs.
Je repousse du coeur le monde et son effluve.
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