Fille-mère (alexandrin)
Lun 1 Juil - 7:46
Maman, sur tes genoux, de mon petit fardeau,
Je retiens le ballon si léger de ton coeur.
Tu épouses ma chair et tu poses en cadeau
Des baisers sur mon cou pour gagner ma faveur.
Maman, sous tes cheveux ma main rose trémière
Hésitante, gênée, déshabille ton âme
Et ta joue, telle une aube embrasée de lumière,
Se colore au semis de mes germes de femme.
Maman, dis-moi encore une fable à l’oreille,
Un fabuleux voyage aux senteurs amazones,
Un soupir sous ta main qui parcourt en sommeil
Mes naissantes contrées comme un tendre cyclone.
Maman, je suis couchée dans le nid de ton ombre
Et j’attends ton amour comme un bonbon sucré
Qui fondrait dans ta bouche, éteindrait la pénombre,
Éclosant au berceau de ton ventre gonflé.
Je retiens le ballon si léger de ton coeur.
Tu épouses ma chair et tu poses en cadeau
Des baisers sur mon cou pour gagner ma faveur.
Maman, sous tes cheveux ma main rose trémière
Hésitante, gênée, déshabille ton âme
Et ta joue, telle une aube embrasée de lumière,
Se colore au semis de mes germes de femme.
Maman, dis-moi encore une fable à l’oreille,
Un fabuleux voyage aux senteurs amazones,
Un soupir sous ta main qui parcourt en sommeil
Mes naissantes contrées comme un tendre cyclone.
Maman, je suis couchée dans le nid de ton ombre
Et j’attends ton amour comme un bonbon sucré
Qui fondrait dans ta bouche, éteindrait la pénombre,
Éclosant au berceau de ton ventre gonflé.
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