Ecueil ( heptosyllabe )
Sam 29 Juin - 12:15
C’est un écueil immobile, usé des flots et du vent,
Où mille bois éventrés gisent encore au néant,
Une beauté meurtrière, une sculpture de roc
A la caresse guerrière et au tranchant de l’estoc.
Elle est un phare perdu pour les errances marines.
Elle est la loi de nos peurs, de la mémoire enfantine,
Une vision de l’ultime, un paradis de grisaille
Où je reviens chaque jour pour me lover à sa faille.
On sait au loin des pays, luxuriantes contrées
Où l’épice est abondante et les hommes, des guerriers,
La conquête des puissants sur les blanches orchidées,
Le triomphe de géants sur des ailes ajourées.
Le courant m’a emporté sur des rives sans lumière
Et, au loin, votre cité illumine l’univers
De ces chairs au tendre goût qui crépitent dans les flammes
Et se perdent dans la nuit sous les rires de vos femmes.
Où mille bois éventrés gisent encore au néant,
Une beauté meurtrière, une sculpture de roc
A la caresse guerrière et au tranchant de l’estoc.
Elle est un phare perdu pour les errances marines.
Elle est la loi de nos peurs, de la mémoire enfantine,
Une vision de l’ultime, un paradis de grisaille
Où je reviens chaque jour pour me lover à sa faille.
On sait au loin des pays, luxuriantes contrées
Où l’épice est abondante et les hommes, des guerriers,
La conquête des puissants sur les blanches orchidées,
Le triomphe de géants sur des ailes ajourées.
Le courant m’a emporté sur des rives sans lumière
Et, au loin, votre cité illumine l’univers
De ces chairs au tendre goût qui crépitent dans les flammes
Et se perdent dans la nuit sous les rires de vos femmes.
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