Ronde spatiale (alexandrin)
Sam 29 Juin - 13:02
Le Soleil est un mort qui se drape de feu,
Replié sur son sein comme un frileux vieillard.
Il est lourd et perdu, tournoyant miséreux
Sous un grand chapiteau poussiéreux et blafard.
La Lune est un oubli déposé sur le soir,
Une plate illusion qui escorte la Terre,
Elle est grise et sans vie ne brillant au miroir
Que de fades lueurs dérobées au mystère.
L’océan est un ogre aux veules profondeurs,
Inutile à nos pas et tirant l’horizon
Vers des gouffres obscurs où ne poussent de fleurs
Que monstrueuse grâce et fétides poisons.
L’homme enfin est un maître inspiré de lui-même
Et qui puise le tout à ses doutes de nain,
Il n’est pas de si vil et de plus grand blasphème
Au silence infini de l'espace lointain.
Replié sur son sein comme un frileux vieillard.
Il est lourd et perdu, tournoyant miséreux
Sous un grand chapiteau poussiéreux et blafard.
La Lune est un oubli déposé sur le soir,
Une plate illusion qui escorte la Terre,
Elle est grise et sans vie ne brillant au miroir
Que de fades lueurs dérobées au mystère.
L’océan est un ogre aux veules profondeurs,
Inutile à nos pas et tirant l’horizon
Vers des gouffres obscurs où ne poussent de fleurs
Que monstrueuse grâce et fétides poisons.
L’homme enfin est un maître inspiré de lui-même
Et qui puise le tout à ses doutes de nain,
Il n’est pas de si vil et de plus grand blasphème
Au silence infini de l'espace lointain.
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