Fatale absence (énnéasyllabe)
Sam 29 Juin - 15:34
Emmêlés et roulant dans l’absence
Comme deux racines amputées,
Transperçant le vide du silence
Pour tendre nos branches crucifiées
Vers un ciel expirant ses copeaux,
Lentement, sur le sort aigrefin,
Nous laissons mourir le feu des peaux
Sous les flocons d'un hiver sans fin.
Ma terre aux entrailles bouillonnantes
A trop retenu son flot de lave.
Au bord de ses tempes grisonnantes
Ne scintillent que cendres d’épave
Qu’un soleil illusoire, à regret,
Consent à regarder d’un oeil vide,
Alors même qu’un vent maigrelet
Caresse mon espoir insipide.
Je m’en remets au terrible choc
Qui un jour emportera, peut-être,
Ma lourde peine battant breloque
Vers les lointains confins de ton être.
Car en l’espace, seul, grand amour
Impossible et vain qui me torture,
Existe ce vide sans contour,
Infini néant pour ma blessure.
Comme deux racines amputées,
Transperçant le vide du silence
Pour tendre nos branches crucifiées
Vers un ciel expirant ses copeaux,
Lentement, sur le sort aigrefin,
Nous laissons mourir le feu des peaux
Sous les flocons d'un hiver sans fin.
Ma terre aux entrailles bouillonnantes
A trop retenu son flot de lave.
Au bord de ses tempes grisonnantes
Ne scintillent que cendres d’épave
Qu’un soleil illusoire, à regret,
Consent à regarder d’un oeil vide,
Alors même qu’un vent maigrelet
Caresse mon espoir insipide.
Je m’en remets au terrible choc
Qui un jour emportera, peut-être,
Ma lourde peine battant breloque
Vers les lointains confins de ton être.
Car en l’espace, seul, grand amour
Impossible et vain qui me torture,
Existe ce vide sans contour,
Infini néant pour ma blessure.
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