A nos portes (alexandrin)
Lun 1 Juil - 7:14
A nos portes flânent des ombres,
Des âmes disparues cherchant un peu de vie.
Personne ne les voit, la mort est bien trop sombre.
Nous ne saurons jamais les secrets de leur nuit.
Et paraît le soleil, chassant tous les esprits
Qui regagnent trempés leurs tombeaux de feuillage,
Les soupiraux béants et les caves moisies,
Se couchant, épuisés, jusqu’au prochain voyage.
A nos coeurs flânent des rêves,
Des fièvres emportées par un flot bouillonnant,
Mais revenant toujours se poser à la grève
Comme vient à sa mère un enfant repentant.
Et s’en va le sommeil, se ferme la mémoire,
Tel un précieux écrin regorgeant du passé.
Le matin se réveille et s’estompe le soir
Quand résonnent au loin les bourdons des clochers.
Des âmes disparues cherchant un peu de vie.
Personne ne les voit, la mort est bien trop sombre.
Nous ne saurons jamais les secrets de leur nuit.
Et paraît le soleil, chassant tous les esprits
Qui regagnent trempés leurs tombeaux de feuillage,
Les soupiraux béants et les caves moisies,
Se couchant, épuisés, jusqu’au prochain voyage.
A nos coeurs flânent des rêves,
Des fièvres emportées par un flot bouillonnant,
Mais revenant toujours se poser à la grève
Comme vient à sa mère un enfant repentant.
Et s’en va le sommeil, se ferme la mémoire,
Tel un précieux écrin regorgeant du passé.
Le matin se réveille et s’estompe le soir
Quand résonnent au loin les bourdons des clochers.
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