Nuit de fête (heptosyllabe)
Sam 29 Juin - 15:55
Tu te caches pour aimer,
Ma fillette au corps de femme.
Moi je voudrais t’arrimer
Au mat de mes oriflammes.
Quand je joue sur le piano
De tes petits doigts si fins,
C’est mon c?ur de trémolo
Qui palpite sur ta main.
Oisillon tombé du ciel,
Ton nuage a tant versé
De son eau gorgée de sel
Sur mon rêve assaisonné
Qu’aujourd’hui je te grignote,
Un peu chèvre, un peu souris,
Sous ton regard qui clignote
Et tes cils battants de vie.
Ma poupée, mon bal du soir,
Ma foraine apprivoisée,
Je t’entraîne dans le noir
Et la fête est endiablée.
Le vent porte tes cheveux
Dans la ronde du manège,
C’est l’été de nos aveux,
Le beau temps du sortilège.
Tu te couches sur le pré,
La rosée borde ton lit
Et le ciel au teint diapré
Fait parade et nous sourit.
Je dépose sur ton sein
Mon baiser de vagabond,
Puis t’emporte vers demain
Dans mon songe furibond.
Ma fillette au corps de femme.
Moi je voudrais t’arrimer
Au mat de mes oriflammes.
Quand je joue sur le piano
De tes petits doigts si fins,
C’est mon c?ur de trémolo
Qui palpite sur ta main.
Oisillon tombé du ciel,
Ton nuage a tant versé
De son eau gorgée de sel
Sur mon rêve assaisonné
Qu’aujourd’hui je te grignote,
Un peu chèvre, un peu souris,
Sous ton regard qui clignote
Et tes cils battants de vie.
Ma poupée, mon bal du soir,
Ma foraine apprivoisée,
Je t’entraîne dans le noir
Et la fête est endiablée.
Le vent porte tes cheveux
Dans la ronde du manège,
C’est l’été de nos aveux,
Le beau temps du sortilège.
Tu te couches sur le pré,
La rosée borde ton lit
Et le ciel au teint diapré
Fait parade et nous sourit.
Je dépose sur ton sein
Mon baiser de vagabond,
Puis t’emporte vers demain
Dans mon songe furibond.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|