Les vieux défis (heptosyllabe)
Sam 29 Juin - 15:56
J’ai vécu entre les heures, méprisant les clochers
Qui battaient au coeur des jours comme un écho rassurant.
J’ai remonté le courant jusqu’aux cimes enneigées
Pour ne trouver au sommet que rocaille et vide blanc.
Et puis, j’ai parlé aux hommes qui pleuraient sur le sort
Comme moi depuis longtemps, ne sachant que l’inutile.
Nous nous sommes mutilés jusqu’aux portes de la mort
Pour goûter, de la survie, la promesse si futile.
Il fallut bien regagner la vallée des chaudes larmes
Où patientaient aux forêts nos racines amputées
Et abandonner au gel les cuirasses et les armes
Pour arriver au pays, repentants et dénudés.
Aujourd’hui dans ma maison, haut perché sur la colline,
Il ne fait jamais trop froid et je sais dans le lointain,
Sous la brume des glaciers, une trace de ravine
Qu’en ces temps de vains défis j’avais creusée de mes mains.
Qui battaient au coeur des jours comme un écho rassurant.
J’ai remonté le courant jusqu’aux cimes enneigées
Pour ne trouver au sommet que rocaille et vide blanc.
Et puis, j’ai parlé aux hommes qui pleuraient sur le sort
Comme moi depuis longtemps, ne sachant que l’inutile.
Nous nous sommes mutilés jusqu’aux portes de la mort
Pour goûter, de la survie, la promesse si futile.
Il fallut bien regagner la vallée des chaudes larmes
Où patientaient aux forêts nos racines amputées
Et abandonner au gel les cuirasses et les armes
Pour arriver au pays, repentants et dénudés.
Aujourd’hui dans ma maison, haut perché sur la colline,
Il ne fait jamais trop froid et je sais dans le lointain,
Sous la brume des glaciers, une trace de ravine
Qu’en ces temps de vains défis j’avais creusée de mes mains.
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