Ma danse (alexandrin)
Dim 30 Juin - 18:07
Ma danse vous plait-elle, apparition de femme
Éthérée, sans contour, au visage de craie ?
Écoutons un instant la plainte des infâmes
Bêtes en lambeaux qui veillent notre paix !
Le pas est si léger qu’on le croirait de vent,
Celui qui vient du soir, apportant l’inconnu
Aux mutilés sans nom qui traînent sur le temps
Et aux anges sans corps qui façonnent les nues.
Sourire est inutile, il est un univers
De vide familier et de points lumineux
Scintillant à nos yeux comme autant de mystères
Et fermant nos regards à des songes heureux.
La nuit n’est pas fatale aux lunes sans éclat
Qui brillent de leur coeur ainsi que l’âtre chaud
Et cherchent un écho, plus loin que l’au-delà,
De silencieuse paix et de larmes sans mots.
Éthérée, sans contour, au visage de craie ?
Écoutons un instant la plainte des infâmes
Bêtes en lambeaux qui veillent notre paix !
Le pas est si léger qu’on le croirait de vent,
Celui qui vient du soir, apportant l’inconnu
Aux mutilés sans nom qui traînent sur le temps
Et aux anges sans corps qui façonnent les nues.
Sourire est inutile, il est un univers
De vide familier et de points lumineux
Scintillant à nos yeux comme autant de mystères
Et fermant nos regards à des songes heureux.
La nuit n’est pas fatale aux lunes sans éclat
Qui brillent de leur coeur ainsi que l’âtre chaud
Et cherchent un écho, plus loin que l’au-delà,
De silencieuse paix et de larmes sans mots.
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