Bulle de vie (octosyllabe)
Sam 29 Juin - 15:31
Je suis la bête dans tes mains
Pleurant de haine ses regrets,
Tes yeux se perdent au lointain
Et tu me couvres de la paix,
Celle qui pose après l’orage
Une tiédeur et un soupir
Sur cette terre de mirage
Aux mille craintes qui respirent.
Vois-tu en moi ce bel enfant
Qui ne sait rien de la douleur,
Blotti aux rêves rassurants
De longues routes sans frayeur,
Ou bien cet homme sans pays
Qui disparut depuis longtemps
Dans une ville au vide gris,
Blessé de vains enchantements ?
Je crois en toi, belle vision
Qui prends la face d’une reine
Pour enivrer toute raison
Et me protéger de ta traîne,
A l’aventure d’une peau
Lissée de brises estivales
Et qui posèrent en cadeau
Quelques arômes de santal !
C’est un instant, une folie,
Juste une bulle de douceur
Et qui éclate dans la nuit,
Mouillant mon âme de ses pleurs
Et puis rejoint l’horizon noir,
L’inaccessible vérité,
Que ta palette dans le soir
A su repeindre de clarté.
Pleurant de haine ses regrets,
Tes yeux se perdent au lointain
Et tu me couvres de la paix,
Celle qui pose après l’orage
Une tiédeur et un soupir
Sur cette terre de mirage
Aux mille craintes qui respirent.
Vois-tu en moi ce bel enfant
Qui ne sait rien de la douleur,
Blotti aux rêves rassurants
De longues routes sans frayeur,
Ou bien cet homme sans pays
Qui disparut depuis longtemps
Dans une ville au vide gris,
Blessé de vains enchantements ?
Je crois en toi, belle vision
Qui prends la face d’une reine
Pour enivrer toute raison
Et me protéger de ta traîne,
A l’aventure d’une peau
Lissée de brises estivales
Et qui posèrent en cadeau
Quelques arômes de santal !
C’est un instant, une folie,
Juste une bulle de douceur
Et qui éclate dans la nuit,
Mouillant mon âme de ses pleurs
Et puis rejoint l’horizon noir,
L’inaccessible vérité,
Que ta palette dans le soir
A su repeindre de clarté.
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