L'île aux Soupirs (alexandrin)
Sam 29 Juin - 12:20
Dans ma course au trésor j’aborde ton rivage,
Et le sel a blanchi mon sang de voyageur.
Je laisse sur la grève un esquif en naufrage,
Je ne reviendrai plus au pays de ma peur.
Tu m’attends, déliée à l’ombre de ta palme,
À chacun de mes pas je crains de te savoir
Si proche, abandonnée au gré de l’onde calme,
Attentive aux soupirs que chuchote le soir.
Mais suis-je vraiment là, moi le roc impassible
Qui raillais la beauté pour ne plus la souffrir ?
Mais es-tu vraiment là mon amour impossible,
Ma tendre volupté, mon infini désir ?
J’entends déjà ton sein palpitant sa mesure
Aux tympans assourdis de mon vieil univers.
Laisse-moi sillonner ta languide blessure,
Nous y ferons germer les plus beaux de nos vers.
Et le sel a blanchi mon sang de voyageur.
Je laisse sur la grève un esquif en naufrage,
Je ne reviendrai plus au pays de ma peur.
Tu m’attends, déliée à l’ombre de ta palme,
À chacun de mes pas je crains de te savoir
Si proche, abandonnée au gré de l’onde calme,
Attentive aux soupirs que chuchote le soir.
Mais suis-je vraiment là, moi le roc impassible
Qui raillais la beauté pour ne plus la souffrir ?
Mais es-tu vraiment là mon amour impossible,
Ma tendre volupté, mon infini désir ?
J’entends déjà ton sein palpitant sa mesure
Aux tympans assourdis de mon vieil univers.
Laisse-moi sillonner ta languide blessure,
Nous y ferons germer les plus beaux de nos vers.
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